J’en veux pour preuve les mesures prévues dans le projet de loi de finances rectificative et le projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative qui seront soumis au Sénat dans quelques jours : 3, 7 millions de foyers fiscaux modestes bénéficieront en septembre prochain d’un allégement d’impôts ; 1, 9 million de foyers fiscaux cesseront d’être imposables ou éviteront de le devenir – 1 milliard d’euros d’impôts en moins, c’est 1 milliard d’euros de pouvoir d’achat en plus ; dès le 1er janvier 2015, grâce à une baisse des cotisations sociales, les salariés qui touchent moins de 1 500 euros nets par mois, soit plus d’un tiers des salariés, verront leur revenu annuel net augmenter de 500 euros, ce qui représente près de la moitié d’un treizième mois.
Vous le voyez, le Gouvernement est à l’écoute des plus modestes et des plus précaires. Par ailleurs, madame Pasquet, il n’a aucunement l’intention de céder à quelque diktat que ce soit.
S’agissant du compte personnel de prévention de la pénibilité, que vous avez évoqué, je veux redire ici clairement qu’il n’y a pas de report de cette grande avancée : les droits des salariés seront ouverts à compter du 1er janvier 2015.