Intervention de Annie Jarraud-Vergnolle

Réunion du 12 novembre 2007 à 22h00
Financement de la sécurité sociale pour 2008 — Question préalable

Photo de Annie Jarraud-VergnolleAnnie Jarraud-Vergnolle :

Votre texte va passer puisque tout doit passer...

Seulement, cette fois-ci, vous ne vous contentez pas de nous livrer un PLFSS déséquilibré.

Mes chers collègues, je reviendrai sur les aspects techniques qui fondent la question préalable et nous incitent à espérer que, dans votre grande sagesse, vous saurez reconnaître qu'il n'y a pas lieu, conformément à la lettre du règlement de notre assemblée, de poursuivre les délibérations.

Je souhaite d'abord attirer votre attention sur le contexte général dans lequel s'inscrit le présent PLFSS.

Vous conviendrez sans doute à l'issue de mon exposé, mesdames, monsieur les ministres, que votre projet tel qu'il se présente dans son environnement global ne peut que relever de la plus grande impudence.

Remontons quelques semaines en amont, je vous prie. Souvenons-nous de l'état d'esprit dans lequel notre Président de la République veut gouverner en toute chose : écoute, ouverture, recrutement où les talents se trouvent, où l'intelligence ne fait pas de doute, où l'expertise est de rigueur, où l'ingénierie est en action...

En la matière, nous disposons d'un bon exemple de gouvernance raisonnée. Mais voilà, avant votre arrivée aux affaires, en 2000 et en 2001, les comptes de la sécurité sociale étaient à l'équilibre : pas de dette, pas de tour de passe-passe ; de la méthode, de la rigueur, certes, mais pas sur le dos des assurés.

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