C’est un amendement de repli par rapport au combat que nous avons mené à l’Assemblée nationale sur la représentation des régions.
Comme vous le savez, les régions sont des contributeurs extrêmement importants, puisque, selon les chiffres dont je dispose, elles apportent environ deux tiers des ressources publiques. Ne prévoir que deux représentants, en tout et pour tout, pour les régions, sachant qu’il y en aura obligatoirement un pour l’Île-de-France – pour le STIF –, ne laisse qu’une place pour les autres régions.
Je sais bien que l’on cherche désespérément et avec difficulté à diminuer le nombre de régions françaises – l’Assemblée nationale y a passé une partie de sa journée en commission –, mais deux représentants ne suffiront pas à couvrir la diversité des régions françaises. En retenant un nombre de représentants équivalent à un sixième du nombre de membres – étant donné que l’on raisonne beaucoup en termes de moitié, de tiers ou de sixième – et sachant que notre proposition initiale à l’Assemblée nationale était d’un cinquième, on doit alors pouvoir retrouver le chiffre de trois représentants tout en restant dans des calculs proportionnels.