Intervention de Louis de Broissia

Réunion du 1er février 2005 à 16h00
Spectacle vivant — Débat sur une déclaration du gouvernement

Photo de Louis de BroissiaLouis de Broissia :

Monsieur le ministre, vous nous proposez, et nous vous en remercions, de débattre du spectacle vivant et donc de la place de la culture vivante dans la société.

Comme de nombreux parlementaires, comme vous, monsieur le ministre, je partage ma vie culturelle entre Paris et la province, ce mot que je ne renie pas, comme le faisait André Malraux.

Paris offre d'immense possibilités culturelles comme le Louvre, le Palais de Tokyo, le Centre Pompidou, l'Opéra Bastille ou l'Opéra Garnier ; ce sont encore les inventives nuits parisiennes, les spectacles, les cinémas, les concerts.

La province, c'est Dijon, que vous connaissez bien - j'espère vous y accueillir, comme Jean-Claude Gaudin à Marseille - Dijon, capitale des ducs de Bourgogne, princes de l'Europe culturelle avant l'heure, ou les zones rurales discrètes où nous vivons.

Toutes les pratiques culturelles - musique, danse, cinéma, arts plastiques - sont au coeur de l'identité d'un territoire. C'est la raison pour laquelle - je ne suis pas tout à fait d'accord avec certains des intervenants précédents - j'estime que les élus communaux, départementaux, intercommunaux, d'agglomération ou régionaux doivent s'impliquer dans l'éveil et la pratique musicale, théâtrale, littéraire, picturale et patrimoniale.

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