Intervention de Louis de Broissia

Réunion du 1er février 2005 à 16h00
Spectacle vivant — Débat sur une déclaration du gouvernement

Photo de Louis de BroissiaLouis de Broissia :

Ce matin, ce n'est bien évidemment pas un hasard, j'ai lu que le SYNDEAC, le syndicat national des entreprises artistiques et culturelles, plaidait pour un « Valois social ».

Je m'inscris dans l'esprit qui est le sien, en particulier lorsqu'il considère qu'il faut adjoindre un nouveau contrat politique - pas simplement social ! - entre les artistes, la nation et les institutions de la République. Il se demande en outre quelle contractualisation devons-nous imaginer entre les tutelles pour mettre en oeuvre une politique nationale décentralisée du spectacle vivant.

Le processus de refondation du spectacle vivant, donc de l'emploi culturel, est engagé. Il l'est dans un esprit nouveau. La crise des intermittents et la gestion intelligente que vous en avez faite, monsieur le ministre - que tout le monde a saluée -, permettront de l'aborder avec la commission des affaires culturelles du Sénat sur le long terme.

A ce « Valois social » et, permettez-moi de le rajouter, populaire, nous voulons être présents sans jamais oublier une double et ardente obligation.

Premièrement, celle d'un engagement pluriannuel - j'ai connu le temps où nous avions des programmes pour le patrimoine, c'était du temps d'autres ministres -, partenarial et conventionnel pour la culture vivante entre Etat, collectivités, entreprises, associations, mécénat, créateurs et diffuseurs culturels.

Deuxièmement, celle d'une volonté affichée - je le répète pour la dernière fois - de populariser les cultures en croisant les pratiques dès le plus âge.

Monsieur le ministre, lorsque vous mettrez de l'air dans la culture française, nous serons à vos côtés. La culture française le mérite !

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