Intervention de Isabelle Debré

Commission des affaires sociales — Réunion du 10 juillet 2014 : 1ère réunion
Conférence sociale 2014 — Audition de M. François Rebsamen ministre du travail de l'emploi et du dialogue social

Photo de Isabelle DebréIsabelle Debré :

En France, on parle d'obligation, de répression, de pénalisation ; l'exemple autrichien nous montre qu'il est possible d'agir autrement ! Souvenez-vous de la contribution Delalande ; l'idée était généreuse : une entreprise licenciant un employé de plus de 50 ans devait verser une soulte à l'État. Résultat, plus personne n'était embauché à 49 ans ! Pourquoi ne parvenons nous pas à privilégier des mesures incitatives ?

Que ce soit la droite ou la gauche, les règles du jeu changent tout le temps ; les chefs d'entreprise n'ont plus confiance. Notre pays a besoin de stabilité : elle n'existe pas, comme le montre l'exemple de l'apprentissage, où l'on supprime une prime pour la rétablir peu après !

Vous avez dit que 70 % des apprentis restaient dans l'entreprise : pourquoi ne pas donner confiance aux entrepreneurs en leur disant que les apprentis devront rester pendant une période déterminée ?

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