Sur le thème des relations entre entreprises et étudiants, je rappelle qu'un nouveau statut d'étudiant-entrepreneur devrait permettre aux étudiants qui souhaitent créer leur entreprise de bénéficier d'horaires d'étude adaptés et de dispositifs avantageux leur offrant la possibilité de concilier le développement de leur entreprise et le suivi de leur cursus universitaire. Encore faut-il que leurs projets soient labellisés par les pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat (PÉPITE). Sous quelles conditions cette reconnaissance sera-t-elle attribuée ?
La charte université-handicap a été renouvelée en mai 2012. Pour autant, nous constatons que les étudiants souffrant d'un handicap qui ont besoin d'assistance n'obtiennent pas toujours le soutien auquel ils ont droit, notamment au sein des grandes écoles. Comment y remédier ?
En ce qui concerne la santé universitaire, je m'interroge sur l'avenir des services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) qui doivent évoluer : ont-ils atteint les objectifs qui leur ont été assignés ?
Enfin, je note que le rapport de la commission spéciale mise en place par le Sénat sur la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel fait état d'une nette progression de la prostitution chez les étudiants, en particulier ceux confrontés à des problèmes de financement de leurs études. Le ministère annonce que près de 458 millions d'euros seront débloqués en faveur des étudiants en situation précaire. Mais qu'en est-il du soutien aux étudiants contraints aux situations les plus extrêmes, peut-on mesurer exactement l'ampleur de ce phénomène ?