Il s’agit d’un sujet difficile et passionnel.
Mais il y a une réalité : les groupements de producteurs ne peuvent pas délivrer d’antibiotiques sans une ordonnance de vétérinaire. Dans la pratique, tous les vétérinaires délivrent des antibiotiques. Mais on cherche ici à opposer les uns aux autres.
En vérité, il y a, d’un côté, une médecine libérale et, de l’autre, une médecine de groupements de producteurs, qui, tout en s’inscrivant dans l’économie libérale, reste une médecine à groupements collectifs. Il s’agit donc d’une question d’intérêt économique. Le Gouvernement prend des positions particulières. J’observe qu’il y a un lobby bien organisé…
Le débat n’est pourtant pas terminé, et il faudra bien le mener à son terme un jour.