Monsieur le ministre, je vous remercie de vos explications, qui ne me surprennent pas vraiment. On n’arrête pas de relativiser les choses.
J’ai évoqué tout à l’heure la mission d’information sur les pesticides. Leur impact sur la santé est absolument énorme. On peut éviter l’utilisation de nombreuses molécules de pesticides. L’un des fondements de l’agro-écologie est de retravailler avec l’agronomie, les sols, les écosystèmes de telle sorte qu’on puisse se passer de ces molécules. Donnons des signes !
Je ne me faisais pas d’illusion aujourd'hui, mais je maintiens tous mes amendements. Cela ne vous surprendra pas, je vais continuer, avec toutes les personnes mobilisées, la société civile et les organisations non gouvernementales, à plaider cette cause et à faire porter notre voix dans l’intérêt de tout le monde. D’ailleurs, nous savons le gouvernement français très à l’écoute sur ces sujets ; il est même à la tête de certains mouvements pour faire bouger l’Europe. La France est le premier utilisateur de pesticides en Europe. Ne l’oublions pas !