… l’élevage est une activité importante. La politique agricole commune prévoit, je le répète, des dispositifs de soutien à ce secteur, qui, en effet, requiert un travail exigeant. Être éleveur – les éleveurs sont des acteurs économiques et environnementaux qui jouent un rôle essentiel dans l’ensemble de nos territoires ruraux et de montagne – suppose une disponibilité vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, mes origines ne me permettent pas de l’oublier.
Concernant la simplification dans le cadre de la politique agricole commune, je rappelle que les installations classées porcines, par exemple, ont bénéficié d’un allégement des normes.
Par ailleurs, je souligne qu’une partie des entreprises agricoles peuvent bénéficier du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Les coopératives agricoles, quant à elles, profiteront de la disparition progressive de la C3S, la contribution sociale de solidarité des sociétés.
Concernant l’étiquetage nutritionnel, nous soutenons pleinement Marisol Touraine, qui souhaite un étiquetage plus clair. Pour autant, nous ne sommes pas réduits à ces fameux feux, qui n’étaient pas tricolores, puisqu’il y avait plus de trois couleurs. Nous souhaitons que l’information soit plus lisible, mais sans être pour autant simpliste. La prévention sanitaire grâce une meilleure alimentation ne peut pas se limiter à des couleurs qui n’auraient qu’un effet stigmatisant et aucune vertu pédagogique. Sachez que tant le ministère de l’agriculture que mon secrétariat d’État travaillent avec le ministère de la santé pour améliorer l’étiquetage nutritionnel, en évitant bien sûr de stigmatiser les produits de qualité.