Madame la présidente, monsieur le rapporteur, mesdames, messieurs les sénateurs, je veux d'abord vous remercier pour les propos amicaux que vous avez tenus à mon égard.
S’agissant de l’amendement, auquel je suis favorable, je veux rappeler que les codes de bonnes pratiques existent déjà. Il faut les respecter.
Vous le savez, des décisions ont été prises pour protéger particulièrement certains lieux, comme les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite… Je ne nie pas la nécessité de renforcer les pouvoirs du préfet là où existent des risques spécifiques. Cependant, les habitations doivent être tout autant protégées, dans certaines conditions.
Le périmètre d’interdiction de l’utilisation des pesticides a fait l’objet d’un débat : fallait-il que ce soit dans un rayon de moins de cent mètres des habitations ? De moins de deux cents mètres ? Au fond, personne n’en sait rien ! La vitesse et la direction du vent, de même que les conditions de l’épandage, doivent aussi être prises en compte.
L’important, c’est de protéger les personnes tout en laissant aux agriculteurs la capacité de protéger leurs cultures. L’objectif est aussi simple que cela !