Je me réjouis des propos que vient de tenir M. le ministre. Effectivement, il existe des codes de bonnes pratiques ou, en tout cas, des règles encadrant l’épandage. Bien sûr, le vent et d’autres paramètres doivent être pris en compte. Au-delà de la loi et des règles, ce qui compte surtout, c’est le fait que les agriculteurs procèdent aux épandages de manière contrôlée.
En tant qu’ancienne présidente de la mission commune d’information sur les pesticides, je me félicite de l’équilibre qui a été trouvé avec l’amendement défendu par Bernadette Bourzai.
Je ne sais pas si certains propos ont pu ou non alimenter des rumeurs. Toujours est-il que le seuil de deux cents mètres avait mis la France agricole en effervescence à partir d’un cas très isolé : celui de l’épandage, par une agricultrice produisant en bio, de produits autorisés en agriculture biologique… N’est-ce pas le comble du paradoxe ?