Les pesticides constituent aujourd’hui une préoccupation majeure en termes de santé publique, qu’il s’agisse de la santé des agriculteurs qui les utilisent, des personnes habitant à proximité des exploitations qui les respirent ou des consommateurs qui les ingèrent.
À cet égard, cet amendement vise à introduire une plus grande cohérence dans la loi. En effet, on ne peut, d’un côté, admettre la nécessité de protéger les enfants lorsqu’ils se trouvent à l’école ou à la garderie et, de l’autre, négliger de protéger les personnes fragiles lorsqu’elles se trouvent chez elles ou dans d’autres lieux à usage du public.
De plus, différents rapports ont montré que les enfants devaient être protégés avant même leur naissance : c’est à ce moment-là qu’ils sont le plus sensibles ! Ainsi, on sait désormais que le risque d’autisme est accru pour les enfants exposés aux perturbateurs endocriniens durant les trois premiers mois de grossesse de leur mère.
Cet amendement vise donc simplement à élargir la possibilité, pour la puissance publique, de protéger les citoyens, notamment les plus faibles, lorsque les mesures de protection se sont révélées insuffisantes.