Le Gouvernement partage l’avis de la commission.
Je rappelle que c’est à la demande des professionnels de l’élevage d’animaux de compagnie que nous nous efforçons de protéger leur activité. Ils souffrent de la concurrence de personnes vendant des portées sur les marchés. Nous avons tout intérêt à réglementer cette activité, tant en termes sanitaires qu’en termes de traçabilité.
La question des espèces rares est plus compliquée. Une espèce peut-être rare à un moment donné et ne plus l’être ensuite. Je pense, par exemple, à certaines races de chiens qui ont été très rares et qui sont devenues très communes aujourd’hui. Il est difficile de donner une définition juridique de la rareté.
Je vous demande donc, monsieur Fournier, de bien vouloir retirer votre amendement.