Vous en conviendrez, la décision, qui reviendrait au ministre, ne serait guère facile à prendre.
En outre, je vous rappelle que nous parlons ici de l’enseignement agricole. Je ne sais pas comment cela se passe pour l’éducation nationale, mais les syndicats de la profession et les experts sont associés à l’organisation de l’enseignement agricole.
Je vois bien l’idée qui sous-tend l’amendement n° 118 : il faudrait que des associations soient associées à la définition de la politique d’enseignement agricole pour y défendre les intérêts des consommateurs. Mais le lien avec la pédagogie est pour le moins tenu ! Ce n’est pas parce que l’on a des compétences dans d’autres domaines que l’on est forcément qualifié pour parler de pédagogie !
S’il faut effectivement garantir l’existence de débats ouverts au sein des instances où se décident les grandes orientations en matière d’éducation, il n’est pas souhaitable que tout le monde ait son mot à dire. Sinon, il deviendrait très compliqué de faire des choix stratégiques.
Par conséquent, je souhaite le retrait de ces trois amendements.