C’est bien la preuve qu’il faudra une politique régionale pour déterminer les pratiques agricoles et viticoles.
Et des conventions comme celles qui nous sont proposées permettraient peut-être de gagner du temps dans l’organisation de l’enseignement agricole, qui aura désormais de nouvelles compétences : formation – et qui dit formation dit aussi à terme, espérons-le, emploi –, apprentissage… Il faut que les élèves s’orientent davantage vers cette filière, non pas à la suite d’un échec au cursus général de l’éducation nationale, mais par volonté, par choix ! Il faudra créer des passerelles. Car il existe encore des barrières.
Je suis donc favorable à la possibilité de conclure des contrats d’objectifs et de moyens avec le conseil régional. Trop souvent, on fixe les objectifs, sans se préoccuper des moyens. C’est à la région de fournir les moyens pour aménager la formation, en prévoyant éventuellement des investissements en faveur de nouvelles formations.
Grâce aux dispositions prévues par cet amendement, on crée une structure de dialogue, semblable à celle que l’on connaît dans les domaines social et médico-social. Cela permettrait de fixer un certain nombre de règles et, surtout, d’améliorer les passerelles entre les différents types de formation.
Cet amendement mérite, selon moi, que l’on s’y intéresse de manière approfondie.