Je partage l’avis du rapporteur.
La rémunération de la forêt, dans sa multifonctionnalité, est déjà un sujet suffisamment complexe en l’état actuel des dispositions existantes. Il est nécessaire, au travers de l’activité économique liée à la forêt, de financer son renouvellement, d’assurer sa pérennité, sa bonne santé. Mais on ne peut opérer une sélection des activités sociales. Elles existent en forêt de Fontainebleau – qui n’a pas été y faire un petit tour ou un footing ? – comme dans chaque grande forêt, et même dans la forêt de Charnie, dans ma région, qui n’est pourtant pas si courue que cela – n’est-ce pas, madame Bourzai ? –, mais où l’on trouve quand même des promeneurs.
Donc, le social existe ; l’Arche de la Nature, à côté du Mans, en est un exemple. L’aspect social fait partie intégrante du reste. On ne rémunère pas l’usage de la forêt. Comment d'ailleurs pourrait-on le faire puisque son accès est essentiellement libre ? La forêt est justement un espace de liberté dans lequel on peut se promener.
Je souhaite donc qu’on en reste au choix que nous avons fait – durabilité, multifonctionnalité – et qu’on n’intègre pas cet amendement dans le texte, car je ne vois pas comment on trouverait les contreparties financières.