Monsieur le ministre, je voudrais tout d’abord vous féliciter pour ce texte, présenté devant le Parlement avec un objectif : l’avenir de l’agriculture française.
Gérard César évoquait tout à l'heure la rapidité excessive de cette deuxième lecture. La loi d’orientation agricole n’avait connu qu’une seule lecture, tout comme la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche. Le présent projet de loi a fait l’objet de deux lectures. C’est une avancée ! §
Aurait-on pu y consacrer encore trois, six, ou douze mois ? Non ! Ne nous préoccupons pas de la forme : il fallait en finir avec ce texte, pour qu’il soit appliqué. Notre unique objectif est de prendre soin des agricultrices et des agriculteurs de notre pays.
Le mot « avenir » figurant dans le titre de ce projet de loi est-il trop fort au regard de son contenu ? Je n’en sais rien. Quoi qu’il en soit, parlons de l’avenir, mais n’en restons pas à ce reproche ! La loi d’orientation de l’agriculture de 2006 a-t-elle vraiment orienté, ou réorienté, l’agriculture ? On peut s’interroger légitimement aujourd’hui à ce sujet. La loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche de 2009 a-t-elle réellement modernisé ce secteur ? Sûrement pas, si l’on en croit tout ce que nous avons dû mettre en place dans le texte que nous venons de voter.