Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le Président de la République a déclaré, en 2003, qu'il n'y avait pas de dynamisme possible pour la France sans la garantie d'une protection efficace pour nos concitoyens, particulièrement dans le domaine de la santé.
Mais si un haut niveau de santé est un atout incontestable pour un pays, il convient en conséquence d'accepter son coût inéluctable, dû en particulier à trois paramètres : le vieillissement de nos sociétés, le progrès médical et l'aspiration de chacun au risque zéro.
Pour autant, notre assurance maladie, telle qu'elle est organisée actuellement, ne peut supporter durablement une croissance des dépenses très largement supérieure à celle des richesses créées par notre pays.