... mais ce n'est là que pure anticipation et pur pessimisme de ma part et, en ce sens, j'ai tort. N'anticipons donc pas !
Demain, du fait de la mise en oeuvre de cette réforme, la santé, ce bien supérieur, ne sera plus accessible à chacun en fonction de ses besoins mais selon ses ressources : comme aux Etats-Unis aujourd'hui, mieux vaudra alors être riche, jeune et bien portant !
Vous comprendrez donc, monsieur le ministre, que nous ne puissions vous suivre dans la voie qui est la vôtre et voter ce projet de loi.