La pauvreté et, la plupart du temps, son insupportable hérédité, c’est une violation des droits humains.
Des hommes et des femmes qui n’utilisent pas leurs droits sociaux en général, ceux qui sont liés à la santé en particulier, parce que les démarches sont trop lourdes et qu’il faut répéter sans cesse à des interlocuteurs différents leur triste histoire, c’est encore une atteinte aux droits humains.
Leur stigmatisation trop fréquente au lieu d’une main tendue, c’est également une atteinte aux droits humains.
Dans un pays comme le nôtre, nous devrions considérer ces hommes, ces femmes, ces enfants touchés par la misère non pas comme des assistés, mais plutôt comme des ayants droit de notre République.