Votre réponse, madame la secrétaire d’État, ne m’a malheureusement rien appris de nouveau.
Sur les indispensables mesures d’économies, point qui explique sans doute pourquoi la MGEN n’a pas souhaité poursuivre l’adossement, vous ne m’avez pas apporté d’éléments de réponse.
Vous avez parlé de l’attachement du Gouvernement à un système créé voilà bientôt soixante-quinze ans, qui ne permet pas de faire face à l’accroissement des étudiants et qui a été dénoncé à la fois par la Cour des comptes et par les étudiants, lesquels disent n’avoir absolument rien à faire d’un régime étudiant de sécurité sociale. Ce qu’ils veulent, c’est être assuré social et obtenir des réponses à cet égard.
Ce qui nous guide, c’est l’idée selon laquelle les étudiants doivent être bien assurés. Or, sur ce point, nous n’avons pas pour l’instant d’éléments de réponse.
Je note que le Gouvernement va tout faire pour contribuer à l’amélioration du fonctionnement de la LMDE.
J’ajoute, au vu des premières auditions que j’ai menées, que les personnels sont particulièrement inquiets puisqu’ils ne voient rien venir et ne savent pas quel sera l’avenir. Il serait donc temps que tous les acteurs concernés se mettent autour de la table pour décider où l’on va, tout au moins dans les prochains mois.
L’administratrice a été nommée voilà quatre ou cinq mois. Il s’agit désormais de faire demi-tour par rapport aux options qui étaient celles du Gouvernement il y a encore trois ou quatre mois, concernant notamment l’adossement à la MGEN. C’est tout de même inquiétant, au regard tant des mesures de redressement qu’il conviendrait de prendre, que pour le personnel et les étudiants !
Quant aux mesures de simplification que vous annoncez, je les attends avec impatience. Avec mon collègue Ronan Kerdraon, nous en avions proposé un certain nombre ; or absolument aucune n’a été prise en compte... Même pas l’affiliation des étudiants au 1er septembre, alors que la secrétaire d’État chargée de l’enseignement supérieur s’y était engagée ! Rien n’a bougé !
J’espère donc que le Gouvernement, désormais acculé, va enfin agir.