Madame la secrétaire d’État, votre réponse ne me semble guère satisfaisante !
Je vous fais remarquer que la démarche utilisée est transcourant politique : la droite comme la gauche y ont recours. C’est d’ailleurs pourquoi, dernièrement, un sénateur originaire de Seine-Maritime qui siège près de moi a interrogé dans les mêmes termes Mme la ministre des affaires sociales.
Ce sont toujours les mêmes arguments qui sont avancés pour répondre à la question de la proximité, quand celle-ci est consécutive à une baisse de moyens : on dit que les agences sont petites et que, de ce fait, cela ne peut plus fonctionner. La problématique de la CARSAT de Haute-Normandie et de Basse-Normandie, c’est une baisse des moyens de 15 % sur trois ans ! Nous le voyons bien, les moyens des organismes de sécurité sociale subissent une baisse sans précédent.
Ces situations entraînent – nos concitoyens le constatent – la dévitalisation de leur territoire et, par voie de conséquence, le recul des emplois.
Quarante maires de Seine-Maritime ainsi que des élus locaux de Haute-Normandie et de Basse-Normandie sont signataires avec moi d’une tribune pour le maintien des agences CARSAT. Madame la secrétaire d’État, je vous en adresserai une copie dès aujourd’hui et vous aurez ainsi l’occasion d’y répondre pour tenter de convaincre des bienfaits des politiques d’austérité pour les populations que nous représentons.
Essayons d’être positifs et de revenir un peu en arrière, car la question de la proximité est essentielle : cela répond à un besoin des populations. Il s’agit aussi d’une question plurielle, posée par tous les élus de Seine-Maritime, qu’ils soient ou non parlementaires.