Nous auditionnons M. Nicolas Grivel, candidat proposé par le Président de la République aux fonctions de directeur général de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Conformément à l'article 13 de la Constitution, cette nomination ne peut prendre effet si trois cinquièmes des membres des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat s'y opposent. Les députés ont auditionné M. Grivel ce matin. Leurs bulletins seront toutefois dépouillés en même temps que les nôtres, à l'issue de cette réunion. Aucune procuration n'est admise. Cette audition est publique et ouverte à la presse.
Monsieur Grivel, vous êtes diplômé de Sciences Po et ancien élève de l'école nationale d'administration, dont vous êtes sorti à l'inspection générale des affaires sociales. Vous avez été nommé directeur de la formation professionnelle au conseil régional d'Ile-de-France en 2007, avant de rejoindre le secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales, où vous avez dirigé la mission relative aux agences régionales de santé. Directeur adjoint du cabinet de Michel Sapin de mai 2012 à août 2014, vous êtes nommé à cette date directeur de cabinet de François Rebsamen.
Nous souhaitons savoir quel projet stratégique vous envisagez de mettre en oeuvre pour l'Anru, dont les missions, depuis la loi du 1er août 2003 qui l'a créée, ont été diversifiées. La loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine est la dernière étape de cette évolution.
La Cour des comptes a jugé satisfaisante la gestion de l'Anru, mais formule tout de même quelques recommandations. En avez-vous tiré des leçons ? Quelles mesures comptez-vous prendre ?
Quel avenir comptez-vous réserver au programme national de rénovation urbaine ? Quelle part prendrez-vous dans le nouveau programme national de renouvellement urbain ? Quelles différences y a-t-il entre les deux ? Quelles en sont les caractéristiques financières ?