Intervention de Thierry Braillard

Réunion du 6 novembre 2014 à 15h00
Questions cribles thématiques — Logement étudiant

Thierry Braillard , secrétaire d'État :

Madame la sénatrice, je rappelle que, grâce au « plan 40 000 », 19 342 places seront construites en Île-de-France d’ici à la fin de l’année 2017, qu’il s’agisse de logements relevant des CROUS ou de logements privés.

L’avenir de la résidence d’Antony, qui porte le beau nom de Jean Zay, fait l’objet, comme vous l’avez souligné, d’une convention signée le 28 juin 2013 entre l’État et les collectivités territoriales. Je tiens à rappeler les objectifs : cette convention lie les programmes de réhabilitation, de démolition et de construction, afin de maintenir une capacité d’accueil équivalente. La convention prévoit trois secteurs de réalisation de logements pour le CROUS de Versailles, pour un total de 3 780 logements.

C’est dans ce contexte qu’est intervenue, le 16 mai dernier, la décision du conseil communautaire de l’agglomération des Hauts-de-Bièvre de voter une délibération autorisant la destruction du bâtiment G de la résidence Jean-Zay d’Antony, dont les travaux de démolition viennent de débuter. L’État a demandé, conformément aux engagements pris lors du premier comité de pilotage du 24 octobre 2013, que les travaux de démolition ne soient pas engagés avant le lancement de la réhabilitation des 311 studios du bâtiment A, qui viennent donc de démarrer.

Parallèlement, l’État a décidé de reporter la dernière réunion du comité de pilotage, afin que les collectivités puissent présenter un calendrier précis de la programmation des opérations de réhabilitation de la résidence Jean-Zay et des constructions permettant de respecter les engagements qu’elles ont contractés dans le cadre de la convention du 28 juin 2013. L’idée, madame la sénatrice, est qu’une décision définitive soit prise avant la fin de cette année.

Je tiens donc à vous rassurer sur la détermination de l’État, qui ne sera ni naïf ni complaisant dans le traitement de ce dossier. Le Gouvernement a demandé au recteur de Versailles et au préfet des Hauts-de-Seine de suivre avec la plus grande attention la mise en œuvre de ce processus et des engagements pris.

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