Intervention de Brigitte Gonthier-Maurin

Réunion du 6 novembre 2014 à 15h00
Questions cribles thématiques — Logement étudiant

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin :

Je vous remercie, monsieur le secrétaire d’État, de ces précisions. Nous avons besoin de l’engagement ferme et exigeant de l’État sur ce dossier. Le CROUS d’Île-de-France est l’un des moins bien dotés du pays. La région compte pourtant 630 000 étudiants, soit 26 % du total national. C’est pourquoi le cas de la RUA est si important. Or, pour l’instant, on assiste à des destructions : 548 chambres et 91 T2 ont été démolis, alors qu’il y a pénurie et qu’il faudrait, au contraire, faire surgir des milliers de logements, tout en veillant à maintenir des loyers raisonnables. La réhabilitation ne doit pas déboucher sur un surcoût pour les étudiants.

Je regrette toute cette évolution, car la région, qui est compétente en matière de logement, avait prévu un budget et un plan de réhabilitation. Or il semble que ce plan venait contrarier celui de certaines personnalités du département…

J’appelle donc à la vigilance. Construire 40 000 logements, c’est bien, mais ce ne sera pas suffisant au regard de la gravité de la pénurie et du mal-logement. Pouvoir accéder à un logement étudiant social, c’est bien souvent, pour les étudiants les plus défavorisés, pouvoir accéder aux études. Il s’agit donc d’une question très importante.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion