Le mouvement sportif pourrait bénéficier du guichet unique, à condition toutefois que celui-ci ait de vrais effets en termes de clarification et d'efficacité.
S'agissant du « chef-de-filât », il conviendrait de s'interroger sur les compétences qui resteraient aux départements. Par ailleurs, se pose la question de la proximité avec le terrain. L'aide d'un conseil régional aux petits clubs de son territoire peut s'éparpiller en plus de 8 000 interventions et le conseil prend alors l'avis d'intermédiaires tels que le comité régional olympique et sportif (CROS), les comités départementaux olympique et sportif (CDOS) étant consultés de la même façon par les conseils généraux. À l'inverse, les élus d'une commune connaissent généralement personnellement tous les dirigeants des clubs locaux.
Comme la proximité des élus, le bénévolat constitue une donnée essentielle pour le mouvement sportif. Or, les associations ont de plus en plus de difficultés à trouver des bénévoles. Elles ont besoin de notre soutien.