Je pourrais revenir sur les conditions dans lesquelles l’aspartame a été autorisé aux États-Unis, sur fond de conflits d’intérêts très importants. Si cette histoire vous intéresse, mes chers collègues, je vous invite à consulter les documents qui la relatent.
Je rappellerai simplement qu’il existe aujourd’hui de très fortes préventions scientifiques contre la consommation d’aspartame, laquelle accroît les risques de survenue de différents cancers. Oui, il existe – en dehors de la France, certes – des études qui le montrent !
Le présent amendement vise également à instaurer une taxe, car nous n’avons pas trouvé d’autres moyens de poser ce problème et de lancer l’alerte. Si les pouvoirs publics et les parlementaires reculent en permanence, s’ils n’essaient pas de dialoguer avec les industriels et de les responsabiliser sur ces questions, on n’y arrivera jamais !
Il faudrait au minimum financer des études indépendantes et des politiques de prévention en matière nutritionnelle.
J’ai entendu hier, madame la ministre, que vous avez demandé une étude sur les sels d’aluminium. Je vous remercie de cette initiative, qui me paraît extrêmement positive et va permettre un examen objectif de la question. Sans étude publique, on reste dans le flou.