Intervention de Najat Vallaud-Belkacem

Réunion du 13 novembre 2014 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Recherche sur les biotechnologies

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche :

Au sein de cette recherche figure la recherche en biotechnologies, qui a pris ces dernières années une place prépondérante dans l’industrie française et joue un rôle de plus en plus important dans des secteurs aussi variés que la santé, l’environnement ou l’agriculture. La recherche en biotechnologies nous permet de mieux connaître les causes des maladies, de concevoir, de tester ou de produire de nouveaux médicaments, de mieux capter la pollution dans l’air ou encore de protéger les végétaux.

La France a la chance de se situer, concernant la recherche biotechnologique, à la cinquième position mondiale et parmi les trois premiers à l’échelon européen. Elle compte sur son territoire 400 entreprises dans ce secteur, employant 6 000 personnes, dont plus de la moitié en recherche et développement.

C’est une chance : l’an dernier, les entreprises françaises ont ainsi engagé plus de 2, 5 milliards d’euros pour effectuer des recherches en la matière.

Cette activité donne à notre pays de sérieux atouts que le Gouvernement a décidé de faire fructifier. Je vous le confirme ici, nous intervenons grâce au soutien, notamment, des programmes d’investissements d’avenir dédiés à ce type de recherche. Nous intervenons aussi à travers notre stratégie nationale de recherche, qui définit les priorités que nous fixons pour notre pays.

En concertation avec les autorités académiques, la représentation nationale, les acteurs sociaux et économiques, nous avons décidé que les biotechnologies feraient l’objet d’un soutien tout particulier. C’est la raison pour laquelle des appels d’offres de l’Agence nationale pour la recherche sont lancés, qui se déclinent ensuite dans des contrats d’objectifs pour les organismes de recherche.

Monsieur le sénateur, vous l’aurez compris, accompagner les chercheurs, les entrepreneurs sur ce sujet, c’est contribuer au développement et à la compétitivité de notre pays.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion