Intervention de Francis Delattre

Réunion du 13 novembre 2014 à 15h00
Financement de la sécurité sociale pour 2015 — Vote sur l'ensemble de la troisième partie

Photo de Francis DelattreFrancis Delattre :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, notre groupe votera cette partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il n’est pas facile, en quelques semaines, de transfigurer les grandes orientations d’un budget aussi complexe que celui de nos régimes sociaux.

Naturellement, nous aurions aimé pouvoir œuvrer à une politique familiale plus ambitieuse. Compte tenu des circonstances, nous n’avons pu agir que par amendements. Durant l’année qui s’ouvre devant nous, nous travaillerons naturellement plus en profondeur pour affirmer nos priorités.

Quelques indicateurs nous signalent les axes que nous devrons favoriser. Il ressort de nos amendements que nous ne souhaitons pas tarir les ressources de notre protection sociale. Nous sommes même ouverts à un système intelligent concernant les petites entreprises, dans lesquelles la séparation entre la part salariale et la part de rémunération du capital n’est pas tout à fait claire.

Comme nous le demandent nos concitoyens, nous veillerons au sauvetage de notre système social. Car nous en sommes là : vous connaissez aussi bien que moi les chiffres, notamment le niveau de l’endettement social, qui se rapproche de 200 milliards d’euros. Le travail à réaliser est considérable, mais nous nous attellerons à l’ouvrage.

Des amendements importants ont été adoptés et nous imprimons notre marque : une économie de 1 milliard d’euros sur la branche maladie, ce qui semble un objectif réalisable. Toutes les connaissances que nous n’avons pas, parce que nous étions dans l’opposition et que nous manquions de pouvoir d’investigation, nous essaierons de les acquérir pour vous présenter des amendements plus ambitieux au moment du prochain budget.

Nous souhaitons aller jusqu’au bout de l’examen de ce projet de loi de financement de la sécurité sociale et voter les dépenses, car c’est dans ce domaine qu’existent les marqueurs les plus significatifs, qu’il s’agisse de la politique familiale ou des choix de santé publique. Tel est l’état d’esprit dans lequel nous avons travaillé.

La plupart des amendements importants déposés par notre groupe ou nos collègues de l’UDI-UC ont été adoptés. Nous avons soutenu certains des leurs ; ils ont soutenu certains des nôtres. Cela témoigne d’une convergence de vues au sujet des grosses difficultés qui nous attendent. Mais nous fondons de grands espoirs sur cette nouvelle majorité sénatoriale.

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