Mme Archimbaud pose ici un problème philosophique de santé publique. Pour autant, il s’agit d’une véritable question !
En effet, on est trop habitué aujourd'hui à raisonner en termes de production et de consommation de soins, oubliant le préalable qu’est l’analyse des besoins de santé de nos concitoyens.
Je rejoins Mme la ministre pour dire qu’il ne peut pas s’agir d’un rapport administratif. Ce travail pourrait être, par exemple, une thèse médicale en matière de santé publique. L’Observatoire régional de la santé Nord-Pas-de-Calais travaille sur ces questions.
On ne peut pas faire un rapport de portée générale sur le sujet, me semble-t-il, mais on peut mener des études sur un périmètre géographique limité, qui permettront peut-être d’avoir une approche plus précise que celle dont nous disposons aujourd'hui sur cette question tout à fait fondamentale.