Madame la secrétaire d'État, j’ai bien entendu votre réponse, qui montre les difficultés auxquelles sont confrontés les établissements de santé mentale en Bretagne, en général, et en particulier dans le Morbihan, s’agissant de l’établissement de Saint-Avé à propos duquel j’ai été interpellé.
Cet établissement est unanimement reconnu pour la qualité de son suivi des patients dans le cadre de l’exercice de ses missions avec, par exemple, une pratique formidable en matière d’addictologie. Dès lors, la baisse des moyens et le plan d’économies ne constituent pas une réponse extrêmement positive, propre à garantir l’avenir aux yeux des personnels, qui s'interrogent… Je ne suis pas sûr que l’ambulatoire et le redéploiement permettent de venir à bout de toutes les difficultés rencontrées ces dernières années. L’établissement rencontre déjà des problèmes financiers qui risquent plutôt, si l’on diminue les moyens, de se renforcer.
Il se pourrait donc bien que cette réponse ne soit pas à la hauteur de besoins qui, hélas ! vont en s'accroissant. Vous le savez, l’ouest de la France est confronté à un nombre de tentatives de suicide plus élevé qu’ailleurs. C'est extrêmement grave, et il serait dommage que cette donnée ne soit pas prise en considération.