Monsieur le ministre, je vous remercie d’avoir pris en compte les problèmes auxquels sont confrontés nos oléiculteurs et la filière oléicole dans son ensemble.
Permettez-moi de reprendre plusieurs des points que vous avez développés.
Vous avez parlé du report des charges et d’une exonération de la taxe sur le foncier non bâti. Je sais que cela répond à une attente des exploitants en monoculture : c’est en effet la demande que m’a récemment faite une oléicultrice qui ne récoltera cette année que 54 litres d’huile d’olive, au lieu de 800 à 1 000 litres habituellement.
Il est essentiel toutefois de prendre en compte les autres exploitations, celles qui ne sont pas en monoculture. Dans le Nyonsais, on trouve également de la vigne et d’autres productions encore.
J’ai également bien noté votre proposition de rencontrer les producteurs. Il est important de penser à soutenir la filière tout au long de l’année prochaine. En effet, cette situation est malheureusement une bombe à retardement pour les mouliniers et les confiseurs, qui souffriront d’un manque de stocks dans le courant de l’année prochaine et perdront de ce fait des parts de marché, qu’ils devront reconquérir.
Peut-être pourrons-nous évoquer ces difficultés jeudi prochain, en marge des assises de la ruralité à Nyons, auxquelles vous assisterez, monsieur le ministre…