Intervention de Stéphane Le Foll

Réunion du 18 novembre 2014 à 9h30
Questions orales — Conséquences sanitaires et économiques de la progression de la besnoitiose bovine

Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement :

Monsieur le sénateur, vous avez évoqué, vous aussi, une maladie qui n’est pas réglementée. Il n’est donc pas possible de mobiliser les fonds prévus au titre des maladies réglementées, qui ont des conséquences sur les humains.

La besnoitiose exige une forte implication de la recherche, car ses conséquences peuvent être extrêmement lourdes, comme l’illustre l’exemple que vous avez pris d’un agriculteur de votre département. Comme pour d’autres maladies, il s’agit donc de trouver des solutions pérennes.

Cela étant, mesdames, messieurs les sénateurs, l’élevage, ce ne sont pas que des maladies ! N’oublions donc pas les actions générales en cours au travers de la réforme de la politique agricole commune, des compensations de handicaps naturels ou encore des aides dites « couplées ».

Vous m’interrogez sur un problème sanitaire, qui a des conséquences sanitaires. Une recherche est engagée sur cette maladie. Nous allons tout faire pour trouver des solutions, mais rien n’est évident. Vous posez une question au ministre de l’agriculture que je suis, mais, sur de tels sujets, je suis obligé de m’adresser aux chercheurs et aux vétérinaires.

Il nous faut donc nous organiser.

Aussi, je demanderai que des réflexions soient conduites, en vue de mettre en place des politiques préventives à différents titres, afin de limiter le développement de cette maladie.

Mais cette maladie peut avoir également des conséquences économiques extrêmement lourdes pour une exploitation lorsqu’un troupeau est décimé. Ainsi que je l’ai indiqué précédemment pour l’olive, nous devons trouver des solutions économiques en matière d’allégements de charges pour favoriser la pérennisation de l’activité.

Surtout, il convient de ne pas remettre en cause les élevages, qui souffrent déjà. Ce n’est jamais facile, mais, si les exploitants sont en plus confrontés à ce type de maladie, ils doivent être aidés.

C’est pourquoi les services de l’État sont mobilisés sur ce sujet comme sur d’autres, pour mettre en place des mesures d’allégement de charges et de report, qui sont indispensables, je le répète, pour assurer la pérennité économique de l’élevage.

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