Intervention de Albéric de Montgolfier

Réunion du 20 novembre 2014 à 11h00
Loi de finances pour 2015 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances :

Nous proposerons également, au titre de la première partie de ce projet de loi de finances, des mesures très concrètes en faveur des familles. Celles-ci nous semblent, du fait des abaissements successifs du quotient familial et de la politique en matière d’allocations familiales, avoir été le plus touchées par la politique fiscale du Gouvernement.

Nous proposerons – j’ai parlé à l’instant de la faiblesse de l’investissement tant public que privé – des mesures en faveur de l’investissement des PME.

Nous souhaitons que la seconde partie permette, au-delà de la compensation de ces mesures, d’améliorer le solde budgétaire, car il ne s’agit pas de le dégrader, et de faire émerger un vrai débat sur les économies substantielles que nous pourrons réaliser sur des dispositifs d’intervention ainsi qu’en matière de fonction publique.

En tout cas, monsieur le président, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, après trois années de ce que l’on peut qualifier de frustration – partagée sur la plupart des travées de cette assemblée et non pas seulement sur celles de la nouvelle majorité sénatoriale –, je me réjouis que le Sénat puisse examiner l’intégralité du projet de loi de finances.

Nos débats permettront à la fois, je l’espère, d’illustrer la spécificité de notre assemblée et d’éclairer les choix difficiles qui permettront à notre pays de regagner sa crédibilité et de montrer sa confiance en l’avenir.

J’indique que la commission des finances du Sénat a donné un avis favorable à l’adoption du projet de loi de finances pour 2015, corrigé par les amendements qu’elle a acceptés.

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