Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, je dirai simplement quelques mots, en complément des interventions de mes collègues du groupe socialiste.
Nous commençons aujourd’hui l’examen du projet de loi de finances pour 2015, qui fait suite à celui de la loi de programmation pour les années 2014-2019.
Ce premier débat aurait dû, à mon sens, et compte tenu de la situation de nos comptes publics, qui trouve son origine dans des temps déjà lointains, susciter sur toutes les travées de notre assemblée une certaine modestie et une grande prudence dans les propos tenus.
Il suffit de se souvenir que la loi de programmation 2009-2012 de MM. Fillon et Woerth prévoyait, en 2012, un déficit de l’État à hauteur de 0, 5 % du PIB, pour un résultat de 4, 5 % et un niveau de dette à hauteur de 61, 8 % du PIB, pour une dette réalisée de 89, 9 %. §