En complément de ce qui vient d’être dit, j’ajoute que le plafonnement serait particulièrement dommageable pour les artisans du bâtiment.
En effet, il contribuerait à détourner de leur objet une partie des contributions formation des chefs d’entreprise de l’artisanat du bâtiment, à restreindre la capacité d’intervention du FAFCEA à un moment où les artisans du bâtiment sont confrontés à des enjeux de montée en compétence de leurs métiers – je pense notamment à la démarche « Reconnu garant de l’environnement », ou RGE –, mais aussi à remettre en cause l’accès des artisans au programme de formation aux économies d’énergie dans le bâtiment, ou FEE Bat. Il nous semble important d’être attentif à ces enjeux.
Les artisans du bâtiment – faut-il le rappeler ? – représentent plus de 65 % du nombre annuel de stagiaires bénéficiant d’une FEE Bat. En 2015, les FEE Bat des artisans seront cofinancées à 60 % par EDF et à 40 % par le FAFCEA. En 2014, l’objectif de 28 000 stagiaires sera dépassé ; d’ici à la fin de l’année, au moins 23 000 artisans auront bénéficié d’une FEE Bat, le cofinancement du FAFCEA s’élevant à 10 millions d'euros.
C'est la raison pour laquelle nous sommes inquiets. Je le répète, il ne nous paraît pas judicieux de plafonner les ressources du FAFCEA.