… il est nécessaire de faire le maximum pour répondre aux exigences de retour à l’équilibre des comptes publics.
Ce prélèvement met-il en danger la politique des agences de l’eau ? Selon les prévisions, au 31 décembre 2014, les fonds de roulement de l’ensemble des agences de l’eau – j’y insiste – devraient s’élever à 438 millions d’euros.
Si nous effectuions le prélèvement prévu par le présent article, compte tenu de l’évolution prévisionnelle des recettes et des dépenses des mêmes agences, ce montant passerait à 355 millions d’euros, c’est-à-dire que, pour ces fonds de roulement, nous passerions d’une durée de deux mois, qui me semble particulièrement prudente, à une durée de 1, 66 mois.
Je ne pense donc pas que le présent prélèvement mettrait en cause la capacité des agences à conduire des politiques. Elles le font bien. Il est de bonne gestion d’éviter d’avoir des fonds de roulement importants, alimentés par des contributions, car, je le répète, cela n’encourage pas à faire des économies. C’est cela qu’il faut que chacune comprenne. Il en va de même d'ailleurs de toutes les taxes affectées.