Merci de votre optimisme, madame la sénatrice !
Lorsque la situation sera meilleure, disais-je, nous pourrons envisager deux options : l’une, celle que vous défendez, consisterait – pourquoi pas ? – à confier de nouvelles missions aux agences de l’eau en conservant leurs ressources. L’autre, celle que nous avons adoptée pour un certain nombre d’organismes ou d’agences indépendantes, serait de baisser le niveau des prélèvements.
C’est ce qui me semble de bonne politique. Pour l’heure, compte tenu de la nécessité de rétablir l’équilibre des comptes, il nous paraît important de réaliser ce prélèvement qui, je le répète – vous connaissez tous les chiffres, en tout cas je les tiens à votre disposition –, ne met pas en cause la capacité des agences à conduire une politique ambitieuse, mais qui pourrait parfois être un peu plus raisonnée.
J’émets donc, au nom du Gouvernement, un avis défavorable sur ces six amendements identiques.