Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, pour avoir été rapporteur pour avis de la commission de la culture pour le cinéma pendant quelques années et pour présider depuis quinze ans une commission du film qui a pour objet d’attirer les tournages dans la région ou dans le pays dont je suis l’élu, je tiens à apporter mon soutien à la démarche engagée.
Il a fallu de nombreuses années et la démonstration réalisée par une étude très approfondie de la Commission nationale du film France pour que Bercy se rende compte que le retour sur investissement et par voie fiscale d’un euro dépensé pendant un tournage était avantageux.
Je suis moi aussi partisan d’augmenter ce plafond. En effet, comme l’a souligné David Assouline, la concurrence internationale est assez vive. Certes, il faut refuser l’échelle de perroquet et éviter toute surenchère, mais, aujourd’hui, nos films s’échappent.
Les décisions de 2013 ont eu un effet extrêmement bénéfique en nombre de tournages comme en ressources fiscales. Peut-être faut-il être beaucoup plus précis pour ce qui concerne les retombées, si tant est que ce soit possible, mais il faut aller dans le sens proposé.
Je suis donc favorable à cet amendement.