Tous ces amendements visent à exclure certaines sommes du calcul du prélèvement exceptionnel.
L’amendement n° I–313 a pour objet d’exclure les sommes consacrées au désendettement et au financement du coût de plans de départs volontaires liés à des projets de restructuration.
On avait un petit désaccord sur la date. Mais, par l’adoption des amendements identiques n° I–320 rectifié et I–375 rectifié, les investissements programmés sur l’année 2015 sont exclus du prélèvement exceptionnel. On est donc tous d’accord, me semble-t-il, sur ce point.
En revanche, aller au-delà des investissements, en excluant notamment les sommes consacrées au désendettement, voire celles qui sont dédiées à des plans de départs volontaires, rendrait le dispositif inopérant : on ne saurait valider un prélèvement et prévoir, dans le même temps, une série d’exceptions qui remettraient en cause la logique même du prélèvement.
C’est pourquoi la commission a souhaité s’en tenir aux investissements, une position qui vient d’être validée par le vote de la Haute Assemblée. Aussi, elle a émis un avis défavorable sur l’amendement n° I–313 relatif au désendettement et aux plans de départs volontaires, ainsi que sur les amendements identiques n° I–80 rectifié bis, I–266, I–277, I–293 rectifié et I–376 rectifié concernant le désendettement.