Nous sommes très nombreux à souhaiter un financement à la fois rapide, important et pérenne de l’AFITF. Je crois que nous partageons tous ce constat et j’espère que nous trouverons des solutions. Je souligne d’ailleurs que, outre les TGV, il y a encore quelques tronçons d’autoroute à réaliser en France, en particulier entre Lyon et Saint-Etienne.
En revanche, concernant le procès qui est fait à la majorité présidentielle de ne pas être suffisamment rapide, puisque c’est ce qui ressort de la présentation de cet amendement, il est difficile de l’admettre. Rappelez-vous, mes chers collègues – certains d’entre vous l’ont d’ailleurs évoqué – le temps qui s’est écoulé entre le vote de l’écotaxe et sa mise en œuvre. Et tout le monde se souvient de la phrase célèbre de l’ancien Président de République, l’environnement « ça commence à bien faire ! », lequel a retardé pendant plusieurs mois la prise d’un certain nombre de décisions de même importance.
Il faut donc que nous restions raisonnables. Le Président de la République et Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie se sont engagés encore récemment à mettre rapidement en place un système de financement pérenne et satisfaisant ; on peut leur en donner acte sans pour autant « mettre la pression », si vous me permettez l’expression, avec le présent amendement. C’est pourquoi je ne le voterai pas.