Le Gouvernement veut favoriser les entreprises pharmaceutiques à conclure une convention avec le Comité économique des produits de santé, le CEPS, afin de réguler les prix des médicaments.
Nous partageons d’autant plus cette volonté que les entreprises pharmaceutiques bénéficient déjà à nos yeux, pour un certain nombre d’entre elles, de beaucoup de générosité de la part des pouvoirs publics. Je fais référence aux exonérations patronales et à l’absence de volonté de taxer les revenus financiers.
Par exemple, le leader du marché, SANOFI, prévoyait de supprimer 709 emplois de recherche et développement avant de voir son prétendu « plan de sauvegarde de l’emploi », qui porte fort mal son nom, annulé par la justice, une décision d’ailleurs juste et sage : SANOFI, qui est la deuxième entreprise du CAC 40, a redistribué 3, 7 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2013.