Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, au terme de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2015, je voudrais, à l’instar des orateurs précédents, me féliciter du climat de sérénité et de responsabilité dans lequel nos débats se sont déroulés, à quelques brefs moments près.
À ce propos, permettez-moi une anecdote. Voilà deux jours, à l’issue de notre débat sur les collectivités territoriales, un journaliste travaillant pour un grand quotidien du soir m’a dit avoir été surpris de la qualité de nos débats, tant sur la forme que sur le fond. Je lui ai répondu que j’étais surpris qu’il soit surpris