Dans cette optique, nous avons adopté un dispositif ciblé permettant un amortissement accéléré des investissements productifs. C’est là un message fort adressé à nos PME.
Enfin, en ce qui concerne les collectivités territoriales, je n’ai trouvé personne ici, ni à droite ni à gauche, pour approuver la décision de réduire leurs dotations de 11 milliards d’euros en trois ans.
Le Sénat a essayé de corriger le tir. Nous avons donc proposé, en responsabilité, de déduire de l’effort demandé aux collectivités territoriales le coût des charges que le Gouvernement leur a transférées en 2013, y compris le coût de la réforme des rythmes scolaires.
Oui, mes chers collègues, nous sommes favorables à ce que les collectivités locales contribuent à l’effort de réduction du déficit, mais nous disons « non » à cette véritable purge, dont l’effet récessif est absolument certain.
Nous avons donc fait une proposition, dont le coût s’élève, nous le savons, à 1, 4 milliard d’euros. Cette somme, nous la trouverons lors de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances : nous proposerons un certain nombre de réductions de dépenses.
Le groupe UMP votera la première partie du projet de loi de finances. Cela ne signifie pas que nous partageons les choix politiques du Gouvernement, mais nous voulons pouvoir aborder l’examen des crédits des missions, dont nous avons été frustrés ces deux dernières années.
Le jour où nous débutions nos débats, Michel Sapin faisait part au journal Le Monde de son plaisir de pouvoir débattre au Sénat avec une nouvelle majorité. Il est exaucé ! §