Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, ne nous trompons pas de débat sur l’asile et l’immigration.
Commençons par rappeler que nous examinons ici une enveloppe budgétaire de quelque 600 millions d’euros, et non le « coût de l’immigration » supporté par notre pays. À cet égard, ces 600 millions d’euros sont dérisoires, comme le sont les 4, 4 milliards d’euros auxquels le rapport estime le coût de l’immigration pour la Nation.
En effet, cette approche comptable ne prend pas en compte la déstructuration profonde, à la fois sociale, sécuritaire, …