Le coût des dépenses fiscales relevant de la mission outre-mer est estimé pour l’année 2015 à quelque 3, 867 milliards d’euros. Peut-on raisonnablement envisager de poursuivre le même schéma de développement ?
Nous sommes à la croisée des chemins. Il est déjà très tard pour changer, mais il n’est pas encore trop tard pour prendre des mesures significatives et novatrices répondant à l’urgence économique, sociale, environnementale, et montrant une volonté de changement fondamental de politique.
Nous pouvons, s’il y a la volonté politique de le faire, ouvrir de nouvelles perspectives de développement en ayant le courage d’opérer les changements fondamentaux nécessaires : c’est le défi que nous avons à relever. Tout est une question de volonté politique.