Intervention de Matthias Fekl

Réunion du 1er décembre 2014 à 14h30
Loi de finances pour 2015 — État b

Matthias Fekl, secrétaire d'État :

Il est clair que deux philosophies existent s'agissant du soutien à la scolarité des jeunes à l’étranger. Mon prédécesseur, Mme Hélène Conway-Mouret, avait beaucoup travaillé sur le sujet, précisément pour poser une réforme juste, prenant en compte les capacités contributives de chacun.

En ce qui concerne cet amendement, un dispositif existe déjà pour les jeunes Français qui ne fréquentent pas un établissement français à l’étranger et qui veulent néanmoins apprendre notre langue lorsque leurs parents et eux ont fait ce choix.

L’AEFE finance, en effet, le dispositif « français langue maternelle », ou dispositif FLAM, qui permet à 150 associations, dans 37 pays, d’offrir un système périscolaire de soutien en français pour les élèves non scolarisés dans le réseau homologué.

Les dispositions de votre amendement posent, par ailleurs, la question des bourses. Le point de vue du Gouvernement est qu’un prélèvement de 260 millions d’euros sur le budget de l’AEFE, outre qu’il constituerait une déflagration, comme M. le rapporteur spécial l’a souligné, ruinerait irrémédiablement le système d’enseignement scolaire à l’étranger et les établissements gérés par l’AEFE.

C’est la raison pour laquelle, monsieur le sénateur, j’émets sur votre amendement, au nom du Gouvernement, un avis défavorable.

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