Il participe ainsi à trois « labex », ou laboratoires d’excellence, dont « L’océan dans le changement », coordonné par l’université de Bretagne occidentale.
À travers cet exemple, on voit bien tout l’intérêt de structurer les travaux des organismes de recherche et des établissements d’enseignement supérieur autour d’une politique de site. Celle-ci met en lumière la notion de coordination territoriale dans l’offre de formation et la recherche, afin de mieux se faire entendre sur la scène internationale. Elle s’effectue sur la base d’un projet partagé entre établissements d’enseignement supérieur et organismes de recherche. La coopération et les synergies ainsi attendues ont vocation à favoriser l’interdisciplinarité et la visibilité de chacun des sites.
Dans le Finistère encore, le « Campus mondial de la mer » en est une parfaite illustration : ce grand et beau projet, inscrit dans le pacte d’avenir pour la Bretagne, a pour objectif de rassembler l’ensemble des entités ainsi que des initiatives de l’enseignement et de la recherche en sciences et techniques de la mer sur un même site – le technopôle de Brest-Iroise – afin de lui donner une visibilité internationale. Il est lié aux travaux de l’Institut universitaire européen de la mer, organisme qui a le double statut d’école interne à l’université de Bretagne occidentale et d’observatoire des sciences de l’univers au CNRS, et qui dispense notamment une formation de niveau master en sciences de la mer et du littoral.
Ce projet inclut également l’implantation du siège de l’IFREMER à Brest, ce qu’avait annoncé l’ancien Premier ministre lors de la signature du pacte d’avenir pour la Bretagne, en décembre 2013.
Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l’ensemble des éléments que je viens d’évoquer ici concourent indéniablement à donner une nouvelle ambition nationale et internationale à notre recherche, ce dont je me félicite. Le groupe socialiste votera donc en faveur des crédits de la MIRES pour 2015. §