Et l’on demande au secrétaire d’État au budget, qui sait ce qu’il a à faire, de ne pas dégrader le solde. Certains disent d’ailleurs qu’il est déjà trop dégradé, en oubliant au passage pourquoi il l’est autant. Moi, je constate les décisions qui ont été prises. Les parlementaires ont jugé que telle dépense supplémentaire était nécessaire, mais ils n’ont pas souhaité prendre en compte la recette qui était attendue, estimant que ce n’était pas juste, ce qui est, au demeurant, tout à fait respectable. Mais on me dit ensuite : « Ah ! ne touchez pas à la défense, il y a une loi de programmation militaire ! ». Tous les matins, en me réveillant, j’ai les chiffres en tête : 31, 4 milliards d’euros…